Son nom scientifique est l'anaphylaxie induite par l’exercice physique, et elle n'est pas facile à soigner.
Pour 2% de la population, l’allergie au sport est une réalité, et pas seulement une excuse pour ne pas accompagner un(e) ami(e) à la séance de muscu ou courir dans la forêt.
Il s’agit de l’anaphylaxie induite par l’effort (AIE), et les symptômes sont les suivants : sensation de fourmis dans les membres, vertiges, nausées, difficultés à respirer. Ils peuvent apparaître au bout d’une demi-heure d’effort, voire dans les cas les plus aigus, au bout de quelques minutes de marche.
Une allergie connue mais à l’origine floue
Plus qu’une allergie à proprement parler, il s’agit d’une réaction biologique. L’AIE a été identifiée il y a bien longtemps, mais les contours de ses origines ne sont pas formellement connus.
Cependant, les scientifiques qui se sont penché sur la question ont relevé une brusque hausse de la production d’anticorps par le système immunitaire. Des cellules libèrent une molécule qui finit par provoquer une inflammation des tissus.
Certains sports rigoureusement proscrits
Les médecins recommandent de réduire l’intensité de l’activité physique induisant cette réaction, voire de la stopper net dès l’apparition de symptômes. De même, éviter ce sport quand il fait trop chaud, ou trop froid, ou pendant le cycle menstruel.
D’autres experts préconisent la natation, qui ne présente pas selon eux de danger. En revanche, cyclisme, tennis et jogging sont à éviter formellement. Enfin, précisons qu’alimentation et activité physique peuvent s’allier pour déclencher cette réaction.